Les convertisseurs de fichiers en ligne, il y en a des tas sur Internet. En apparence, tous promettent la même chose : transformer un document, une image ou un audio en quelques clics. Sauf qu’en pratique, la plupart déçoivent rapidement. D’abord parce qu’ils sont souvent lourds à utiliser, bourrés de publicités, ou limités à quelques formats populaires. Ensuite ils vous obligent presque toujours à envoyer vos fichiers sur un serveur tiers, sans garantie sur la confidentialité. Et puis, il y a VERT.sh. Un outil simple, open source, qui prend le contre-pied de tout ça. Il convertit les fichiers directement dans le navigateur, sans la moindre publicité. Il suffit d’importer vos fichiers, de choisir le format de sortie, et tout se fait en quelques secondes. Après quelques minutes d’utilisation, on comprend vite pourquoi il mérite d’être connu, surtout pour celles et ceux qui manipulent des fichiers au quotidien.
Que vaut vraiment VERT comme convertisseur de fichier en ligne ?
VERT tient ses promesses. Et c’est assez rare pour être souligné. L’interface va à l’essentiel, ce qui le rend facile à utiliser dès la première prise en main. Pour lancer une conversion, il suffit d’ajouter un ou plusieurs fichiers, par glisser-déposer ou via le bouton de sélection. Chaque fichier peut avoir son format de sortie, ou un même format peut être appliqué à tous grâce à l’option « Set all to ». Une fois prêt, on clique sur « Convert All », et la conversion démarre aussitôt.
Le traitement est rapide, y compris avec plusieurs fichiers. Ce qui distingue cet outil, c’est que les images, fichiers audio et documents sont convertis localement, sans passer par un autre serveur. Cette précision est d’ailleurs affichée sur l’interface, juste au-dessus des formats pris en charge.

Justement, les formats les plus utilisés sont bien là : JPG, PNG, WEBP pour les images ; MP3, FLAC, WAV pour l’audio ; DOCX, HTML, EPUB pour les documents… Pour la majorité des usages courants, VERT.sh suffit largement.
Pour les vidéos, en revanche, le fonctionnement est un peu différent. Par défaut, elles sont envoyées sur un serveur distant le temps de la conversion, ce qui reste rapide et temporaire. Cependant, pour ceux qui veulent tout garder en local, il est possible d’installer sa propre instance du module vert via GitHub. L’option est là, bien documentée, et accessible à ceux qui ont quelques bases techniques.

Est-ce l’outil idéal ? Notre avis
VERT.sh est sans doute l’un des meilleurs outils de conversion pour celles et ceux qui veulent gagner du temps sans complication. Il ne demande aucune installation, aucun compte, aucune manipulation complexe. On importe, on choisit un format, on télécharge. Et c’est tout.

Lors du test, aucune publicité n’est apparue, ce qui confirme les promesses des développeurs. L’outil est rapide, stable, et peut facilement remplacer des logiciels plus lourds ou des plateformes douteuses. Il conviendra aussi bien aux étudiants qu’aux journalistes, développeurs ou créateurs de contenu.
Quelques détails bien pensés ajoutent à l’expérience. Parmi lesquelles, les fichiers convertis reçoivent automatiquement un préfixe « VERT_ », mais rien ne vous empêche à le personnaliser depuis la rubrique « Settings ». On y trouve par ailleurs des précisions utiles sur le fonctionnement du service, notamment sur la conversion des vidéos et la politique de confidentialité. Et si vous préférez travailler en mode sombre, un simple clic dans l’interface ou dans les paramètres suffit à changer l’apparence.

S’il fallait lui reprocher quelque chose, ce serait le fait que l’interface soit uniquement en anglais. Rien de bloquant, du moment que vous maîtrisez bien cette langue, mais c’est toujours bon à savoir. Dans l’ensemble, VERT fait ce qu’il doit faire, sans détour, et c’est précisément ce qu’on attend d’un bon outil web en 2025.