Les cryptomonnaies ne constituent plus un secret de polichinelle pour personne. Elles sont adulées ou parfois détestées mais elles sont célèbres. Le Bitcoin est logé au premier rang des cryptomonnaies. Il est considéré par beaucoup comme le père des cryptomonaies. Après une période difficile en 2018, les cryptomonnaies gagnent désormais la confiance de plusieurs investisseurs. A tel point que les géants comme Facebook pensent sortir leur cryptomonnaie propre. Une telle décision ne menace-t-elle pas les États ? Quelle serait la contribution du Bitcoin dans la naissance de cette nouvelle cryptomonnaie? L’avenir des cryptomonnaies n’est-il pas compris ?
Une fausse idée sur les cryptomonnaies
Les cryptomonnaies ont connu une période assez difficile en 2018. Elles ont été fortement décriées par un grand public. Elles étaient considérées à tort comme des actifs spéculatifs sans aucune valeur. Certains affirmaient qu’il s’agit des outils technologiques qui servent principalement aux activités criminelles. Ces préjugés ont été fortement médiatisés d’après Europol. Les rumeurs se dissiperont avec le temps. Contrairement aux autres cryptomonnaies, le Bitcoin se porterait mieux. Il a fêté sa dixième année en gagnant plus en maturité. Il intéresse les institutionnels ainsi que les États.
De nouvelles entrées dans l’univers de la crypto
Facebook et Telegram ont intégré désormais la sphère du bitcoin. Ces grandes entreprises ont décidé de faire leurs premiers pas dans le secteur des cryptomonnaies depuis 2019. Les dirigeants de Facebook ont annoncé la création d’une nouvelle cryptomonnaie. Elle est dénommé Libra et fait grand bruit dans l’opinion publique. Le but poursuivi est de proposer aux internautes une monnaie ayant une valeur indexée à l’euro ou au dollar. Les échanges pourront ainsi se faire avec Libra conformément à des devises stables et des obligations d’États. Les internautes pourront facilement faire des achats en ligne ou faire des échanges de valeur par le biais de l’application WhatsApp. , La plateforme à l’image de WeChat en Chine deviendrait multi-usages. Telegram a décidé également de se doter d’un système de paiement propre. La société de messagerie sécurisée a procédé à une levée de fonds d’un montant de 1,7 milliards de dollars. Les échanges pourraient se faire ainsi sur la plateforme blockchain avec le gram, la nouvelle cryptomonnaie. On remarque du coup de véritables enjeux d’hégémonie derrière ces projets. Les deux géants désirent avoir une nouvelle position dominante en matière de paiement numérique. Les États et les régulateurs n’auront-ils pas de soucis à se faire face à de telles évolutions ? Quel sera l’impact de ces nouvelles crypto monnaies par rapport aux monnaies souveraines ?
Une régulation en permanente avancée
Les nouvelles cryptomonnaies ne poseraient certes pas de problèmes aux instances de régulation et aux Etats. Les instances comme le G20 encouragent a priori le développement des monnaies virtuelles. Les Etats ont pris conscience de la nécessité d’un encadrement juridique conséquent. Le secteur est pris au sérieux par les Etats. Une fiscalité attractive est proposée pour inciter les nouveaux talents à investir dans le bitcoin en 2021 en Suisse ou aux USA. La législation relative aux levées de fonds en cryptomonnaies (ICOs) a été adoptée en France. Certains établissements financiers ont bénéficié de licences pour effectuer des activités relatives à la cryptomonnaie. Un cadre réglementaire est prévu à cet effet. Les parlementaires ont pris la mesure de la chose et ont décidé de réguler de manière efficace le secteur des cryptomonnaies. Les dispositions ont d’ailleurs été prises pour ne point restreindre les divers usages.
La particularité de la blockchain
La blockchain représente une base de données voire un livre de compte numérique. Elle assure l’avenir du Bitcoin depuis 2009. Déjà à sa création, le Bitcoin bénéficiait des mécanismes économiques cohérents mais différents. En dehors d’être une simple monnaie, le Bitcoin prend appui sur cette solide technologie dénommée Blockchain. Le fonctionnement de cet actif numérique est basé sur des règles flexibles. La décentralisation comme norme quasi-immuable empêche le contrôle unique par une entité, un individu, une banque centrale ou une entreprise. Le Bitcoin est à l’image de l’or avec un nombre d’unités limité. Il se caractérise par une rareté intrinsèque comme les métaux précieux. La plupart des transactions effectuées sur le réseau Bitcoin sont consignées dans un ordre donné dans une base de données dénommée blockchain publique. Elle est dépourvue de gérant unique. Elle est juste repartie chez les utilisateurs via Internet. La cryptographie assure son intégrité détecte chaque modification. Il est impossible de procéder à la modification ou l’annulation de manière frauduleuse d’une transaction sans détruire voire corrompre la majorité des machines du réseau.
Bitcoin comme une nouvelle référence
Les nouvelles cryptomonnaies ont besoin nécessairement d’une valeur refuge. Les caractéristiques de Bitcoin font de lui la référence. Il séduit plus d’investisseurs. Contrairement à l’euro et au dollar, il n’est émis par aucune banque centrale. Il n’est point en quantité illimitée et son émission monétaire ne vient pas des acteurs centraux. Bitcoin s’apparente désormais à une réserve de valeur même s’il a des réticences à s’en servir comme une monnaie. Une demande grandissante de Bitcoin a poussé la société BTC Direct a conseillé aux investisseurs de faire des achats en cryptomonnaie. L’écosystème de cette cryptomonnaie est sécurisé et simple. L’intérêt du bitcoin se remarque à travers l’afflux de liquidités introduit sur plusieurs marchés financiers. La prudence amène les investisseurs à transférer leurs actions et actifs vers le Bitcoin.
Article mis à jour le 30 mai 2021 par Byothe