Distinguer un écrit authentique d’un texte produit par un système automatique devient de plus en plus délicat. Des algorithmes génèrent désormais des articles, des images, des vidéos et même des voix dont le rendu se confond avec celui d’un humain.
Cette réalité ouvre la voie à la soumission de contenus qui ne sont pas véritablement l’œuvre de leur signataire : un mémoire, un article ou un rapport peuvent en réalité provenir d’un système automatisé. Pour faire face à ce problème, les détecteurs d’IA analysent les textes et identifient ceux dont la production semble issue d’un outil génératif, qu’il s’agisse de travaux universitaires, de publications destinées à la presse ou de recherches académiques.
Utilisation dans le milieu universitaire
Dans l’enseignement et la recherche, la transparence dans la production des travaux est une règle essentielle. Un mémoire, un rapport ou tout autre document doit mentionner clairement les sources utilisées. Omettre ces références est perçu comme un manquement sérieux aux règles académiques.
Pour aider à repérer ce type de pratiques, certains enseignants recourent à des outils capables d’analyser un texte et d’estimer s’il a été produit grâce à un système d’IA, ce qui permet de detecteur IA plus facilement les travaux réalisés de manière non conforme.
Voici ce que ces détecteurs permettent de détecter concrètement :
- détecter un texte entièrement rédigé à l’aide de l’IA ;
- détecter un texte partiellement créé à l’aide de l’IA ;
- identifier le plagiat présenté sous une nouvelle forme.
Ces outils contribuent ainsi à rétablir l’équité et obligent les auteurs à fournir des travaux qu’ils ont eux-mêmes réalisés, sans recourir à l’intelligence artificielle.
Caractéristiques principales de Smodin
Il existe actuellement de nombreux outils de détection, mais Smodin est le plus demandé. Il dispose non seulement d’une interface conviviale, mais offre également toute une gamme de fonctionnalités. Voici les principales :
- génération de textes ;
- possibilité de vérifier des textes de différentes tailles, des petits fragments aux énormes blocs de texte ;
- réécriture du contenu existant tout en conservant le message principal ;
- traduction du texte dans de nombreuses langues différentes ;
- réduction ou extension du contenu existant à la taille souhaitée ;
- estimation de la probabilité qu’un document ait été rédigé par un système d’IA plutôt que par une personne réelle ;
- amélioration continue des modèles d’analyse grâce à l’apprentissage automatique et à l’ajout constant de nouvelles données, ce qui renforce au fil du temps la fiabilité des détections.
- respect strict de la confidentialité. Aucune donnée saisie n’est partagée avec des tiers ni conservée sur les serveurs.
L’ensemble de ces atouts explique pourquoi Smodin s’est imposé comme l’un des détecteurs d’IA les plus utilisés à travers le monde.
Des utilisations concrètes et probantes
Dans une université américaine, un professeur raconte avoir surpris plusieurs tentatives de triche grâce à un outil d’analyse de textes. En quelques mois, le nombre de travaux suspects a diminué, et les étudiants se sont mis à produire des écrits plus personnels.
Cette expérience n’est pas isolée. Des rédactions utilisent aussi ce type de solution pour s’assurer que leurs articles proviennent bien de journalistes et non d’outils automatiques. Dans le monde de l’entreprise, on l’emploie pour vérifier la qualité et la conformité de rapports internes.
Parmi ces technologies figure un programme conçu par Smodin, qui a gagné en notoriété après avoir permis de confirmer l’origine artificielle de contenus dans des situations variées et parfois complexes. Sa fiabilité lui a valu d’être adopté dans plusieurs pays, par des professionnels aux besoins très différents.
Le détecteur d’IA de Smodin reconnaît environ 33 % du contenu créé par l’IA. Cela garantit que même dans un texte court, il est possible de trouver la partie principale générée par l’IA.
Guide pour une utilisation efficace de l’outil
Pour obtenir une efficacité maximale avec le détecteur, il est important de comprendre ses principes de base. Et cela n’est possible que dans la pratique. Voici comment cela fonctionne :
- Vous ouvrez le site web et téléchargez le texte dans un champ spécial. Il est possible d’analyser un passage isolé ou de télécharger un document dans l’un des formats standards, en respectant la limite de 5 000 caractères par vérification.
- Une fois la langue de vérification définie, le système procède à un examen détaillé du document. Il observe la construction des phrases, le choix du vocabulaire et la cohérence générale afin de détecter d’éventuels passages générés automatiquement.
- L’issue de cette analyse se traduit par un pourcentage indiquant la probabilité d’une rédaction par IA : inférieur à 30 %, le texte est jugé d’origine humaine ; supérieur à 70 %, il est estimé avoir été produit par un générateur automatisé.
D’autres fonctionnalités peuvent également être utilisées pour améliorer ou modifier le texte. Par exemple, sur la plateforme Smodin, des modules de reformulation et d’humanisation permettent d’adapter le contenu afin qu’il paraisse plus naturel. Le site vise à créer toutes les conditions permettant à l’utilisateur de créer facilement un contenu pertinent pour lui sans être détecté par un détecteur d’IA.