Finis les systèmes D, place au système G avec la Google Car ! La voiture autonome du géant du web représente une nouvelle génération d’automobiles : les véhicules autopilotés. Véritables symboles de l’automatisation par excellence, ces engins sont conçus pour circuler sans intervention humaine (ou presque). Les prouesses sont déjà là avec un trajet Italie-Chine effectué en 2010 sans conduite manuelle, excepté pour verser les frais de péage et traverser Moscou. Score : Russie : 1 – Voiture autonome : 0 ! Mais celle-ci n’a pas dit son dernier mot. Vous voulez en savoir plus sur les voitures autonomes ? En voici un petit tour d’horizon.
L’avantage de « passer les commandes »
Jouer les Tom Cruise dans Minority Report, ce n’est pas encore demain la veille. Mais si une forte circulation avec intervention humaine est un défi pour les voitures autonomes, celles-ci apportent déjà des bénéfices sur voies dégagées. Elles assurent :
– une plus grande mobilité pour certains → la capacité de programmation remplace les restrictions d’âge ou de condition médicale et devient le seul critère d’aptitude.
– une meilleure sécurité pour tous → la vitesse et la destination sont paramétrées à l’avance. Les risques d’erreur ou d’excès sont donc écartés.
Plus de 90% des accidents corporels sont dus à des facteurs humains liés à la vitesse, aggravée par l’alcoolémie et une allure inadaptée. Sa programmation intéresse donc particulièrement la Direction de la Sécurité et de la Circulation Routières (DSCR). Comment parvient-on à de tels progrès ?
Les secrets high-tech de la voiture autonome
L’impression 3D
Avec une voiture autonome, vous le devenez aussi – à commencer par le choix de votre modèle. Il sera possible de créer une image numérique de son propre véhicule sur ordinateur et de l’imprimer depuis son domicile pour la soumettre à une impression 3D. Le consommateur devient acteur de la production. Il est à noter que l’impression 3D est déjà utilisée en aéronautique et en médecine.
La communication V2V / V2I
Comment les voitures autonomes se repèrent-elles les unes les autres ? C’est là qu’entre en jeu la communication « vehicle to vehicle » (V2V) et « vehicle to infrastructure » (V2I).
La communication V2V permet aux voitures autonomes de partager leur positionnement respectif. Les risques de collision sont ainsi évités. Mieux, la communication V2V est aussi prévue pour les véhicules non motorisés (vélos, etc.). La communication V2I relie quant à elle les voitures autonomes à un centre de surveillance du trafic routier. En fonction de la position, de la vitesse et de la destination d’un véhicule, celui-ci peut être efficacement guidé par la centrale. Celle-ci lui recommande des régulations de vitesse en fonction de l’évolution du trafic.
La coordination des déplacements des voitures autonomes rendrait obsolète la présence de feux tricolores. Il est à noter que cette double communication V2V et V2I (baptisée V2X) est déjà en phase de test en Allemagne et aux USA.
Sans volant ni pédales
Avec un itinéraire, une destination et une vitesse programmés, il n’est plus nécessaire de diriger le volant, ni d’accélérer ou de freiner. Les Google Car, Tesla et autres voitures autonomes ne devraient donc pas disposer d’un volant ni d’un pédalier. Mais cela reste plus improbable, car leur absence annulerait la possibilité de répondre à une défaillance robotique ou une panne d’alimentation…
Il reste encore de nombreux défis à relever, mais le progrès est bien en marche !
Article mis à jour le 24 janvier 2022 par Byothe