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Tout savoir sur le pourboire dans le monde

La gêne, les calculs mentaux, les pourcentages qui fluctuent d’un pays à l’autre… Bref, le pourboire est une pratique répandue dans le monde entier et pourtant compliquée à gérer pour ceux qui n’y sont pas confrontés tous les jours. Voici un petit aperçu sur le fonctionnement du pourboire dans les principaux pays, car il existe une véritable étiquette sociale qu’il vaut mieux connaître pour ne pas être impoli.

Courtoisie ou manque de respect ?

Les gens pensent que laisser un pourboire est une marque de courtoisie, un geste sympathique pour remercier un serveur ou un portier d’un bon service. Cependant, le pourboire n’est pas toujours laissé à la discrétion du client. Il existe en fait des pays où donner ne serait-ce que quelques pièces est considéré comme une infraction, d’autres où ne pas donner de pourboire équivaut plus ou moins à partir sans payer l’addition. Nos voyageurs de icecasino.com/fr-ca ont voulu tout savoir sur cela.

L’Europe sans pourboire

Même si tout le monde ne le sait pas ou ne le fait pas, il est possible de voyager en Europe sans laisser de pourboire. Avec quelques nuances, le fonctionnement est à peu près le même dans tous les pays : le service est généralement inclus dans le prix et le pourboire n’est pas obligatoire, même s’il est apprécié. Les Australiens et les Néo-Zélandais se comportent comme les Européens : pas de pourboire, sauf pour récompenser un excellent service.

Des exceptions subsistent, toutefois.

  • France, Espagne et Italie

La France a été l’un des premiers pays à inclure légalement le service dans le prix d’un restaurant. Il n’est donc pas nécessaire de donner un pourboire, bien qu’il soit d’usage d’arrondir l’addition en cas de bon service. Dans ces pays, le pourboire est déjà inclus dans le coût des biens et des services. En Italie, par exemple, il s’agit également du coperto, qui comprend les places assises, le pain et l’eau et qui augmente en fonction de l’endroit. Et dans les hôtels ? Là encore, c’est le bon goût et la gentillesse qui guident la main du voyageur.

  • Autriche, Allemagne, Belgique et pays scandinaves

Dans les pays scandinaves, mais aussi en Islande ou en Allemagne, le pourboire n’est pas très courant, mais il est certainement apprécié si vous souhaitez donner une note supplémentaire pour le service reçu. Dans ce cas, un montant compris entre 5 et 10 % de la note est suffisant.

  • Grèce, Malte et Chypre

Dans les restaurants grecs, un pourboire discrétionnaire de 5 à 10 % est attendu, tandis que dans les hôtels, un pourboire discrétionnaire de 4 à 5 % est la norme. À Chypre et à Malte, un supplément de 10 à 15 % est laissé dans les restaurants et les hôtels.

  • Le pays de l’est

En Hongrie, les pourboires sont généralement compris entre 8 et 15 % dans les restaurants. En Russie, il est de bon ton de laisser 10 à 15 % de plus sur le ticket de caisse, directement dans les mains du serveur qui nous a servis (et non sur la table !) : à l’époque soviétique, il était considéré comme un moyen de rabaisser la classe ouvrière, mais le pourboire à fait son retour dans les années 2000.

L’Amérique du Nord au Sud : le pourboire, s’il vous plaît !

Les États-Unis sont le royaume de la culture du pourboire, on ne peut y échapper : le coût des biens et des services n’inclut pas celui du personnel, qui perçoit un supplément de salaire non négligeable grâce aux pourboires. Pour de nombreuses personnes travaillant au Canada dans le secteur de l’hôtellerie, de la restauration ou de la livraison et du portage, le pourboire est un complément important à leur salaire, qui n’est pas toujours aussi élevé que le salaire de base.

Le pourboire diminue en Amérique du Sud : entre la Colombie, le Pérou et le Nicaragua, quelques dollars sont généralement acceptés pour le pourboire du personnel (serveurs dans les étages, par exemple). N’oubliez pas les guides touristiques et les chauffeurs : il ne s’agit pas seulement de la courtoisie, mais une obligation formelle à ne pas oublier.

Le Brésil, le Chili et le Costa Rica ont généralement l’équivalent du coperto  italien (qui coûte environ 10 %), de sorte que le pourboire n’est pas obligatoire (mais si vous avez passé un bon moment, un supplément de 5 % sera plus que bienvenu).

L’exception qui confirme la règle

Dans les Amériques le pourboire est donc bien apprécié et parfois nécessaire, comme dans certains pays du Moyen Orient (Israël, Jordanie, Qatar) et de l’Afrique (Maroc, Egypte, Afrique du Sud).

En Asie, en revanche, il est important de payer l’addition et rien d’autre. Le concept de pourboire n’existe pas dans les cultures chinoise et japonaise. Le geste de laisser quelques pièces supplémentaires pour le service est perçu comme une insulte, comme un geste de charité non sollicité. En général, la culture asiatique insiste sur le fait que la gentillesse ne doit pas être payée.

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