Jusqu’à fin 2012, il n’existait que 23 extensions de nom de domaine sur le web (.com, .org, .gov…). Puis en 2011, l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), l’une des autorités qui régule Internet, a décidé d’augmenter de façon significative le nombre de domaines de premier niveaux disponibles sur la toile. Elle a alors informé les entreprises et les organisations qu’elles allaient pouvoir proposer des extensions de leur choix.
Depuis janvier 2013, l’ICANN a accepté plus d’un millier de demandes de création de nouveaux domaines de premier niveau générique (gTLD en anglais). Ces nouvelles créations devaient rapporter beaucoup d’argent à l’ICANN (qui est un organisme à but non lucratif) mais cela n’a pas été le cas.
En effet, l’ICANN touche de l’argent sur toutes les opérations qui se rapportent aux noms de domaines (renouvellement, transfert, création)… ces nouvelles extensions n’ont donc vraisemblablement pas eu le succès escompté…
Dans l’infographie ci-dessous, WhoIsHostingThis nous parle un peu plus de toute cette histoire et nous explique pourquoi les attentes de l’ICANN en matière de revenus n’ont pas été atteintes. On découvre aussi que les domaines en .berlin, en .club et en .xyz ont été parmi les plus gros succès alors que les .airforce, les .rodeo et les .gripe ont été beaucoup moins en vogue !
Bref, une infographie assez technique mais très intéressante sur les mésaventures de l’ICANN au sujet des nouveaux domaines de premier niveau générique.
Et pour les plus curieux, voici la liste des domaines Internet de premier niveau.
Article mis à jour le 28 janvier 2021 par Byothe