Vera est une intelligence artificielle conçue pour vous aider à éviter les fake news. À l’ère du numérique, les fausses informations circulent plus vite que jamais. Entre les réseaux sociaux, les médias et les discussions du quotidien, il devient compliqué de distinguer ce qui est vrai du faux. En plus, vérifier un fait demande souvent du temps et de la patience, ce que tout le monde n’a pas. Alors, comment s’y retrouver sans passer des heures à chercher ?
C’est là que Vera entre en jeu. Développée par l’ONG LaReponse.tech, cette intelligence artificielle a été pensée pour simplifier la vérification des faits. En quelques secondes, elle analyse des sources reconnues en fact-checking et fournit une réponse claire et sourcée. Au lieu d’afficher une liste de liens, comme ChatGPT ou Gemini le font, elle synthétise l’information pour aller droit au but.
Qu’est-ce qui la rend si efficace ? Comment fonctionne-t-elle et à qui peut-elle vraiment être utile ? On fait le point dans cet article.
Vera, une IA gratuite pour lutter contre la désinformation
Vera a été créée avec un objectif simple : rendre la vérification des faits accessible à tous. Face à la montée des fake news, l’ONG LaReponse.tech a voulu proposer un outil rapide et fiable pour vérifier une information.
L’un de ses atouts majeurs est son accessibilité. Gratuite, l’IA ne demande ni abonnement ni inscription. Pour l’utiliser, il suffit d’ajouter le numéro 09 74 99 12 95 à vos contacts sur WhatsApp, puis d’envoyer une question. En quelques secondes, Vera répond avec une information claire et sourcée. Chaque échange commence toujours par « Je vais vérifier les faits pour vous, attendez un instant », le temps qu’elle analyse les sources fiables disponibles. L’outil est aussi disponible par téléphone, avec des appels facturés au tarif local en France, sans surtaxe.
Contrairement aux méthodes classiques de fact-checking, qui demandent du temps et des recherches approfondies, Vera offre une solution instantanée. De plus, son interface intuitive la rend facile à utiliser, même sans connaissances techniques.
Qu’est-ce qui distingue Vera des autres chabots ?
Vera s’appuie sur GPT-4 d’OpenAI, mais son rôle n’est pas de créer du contenu. Elle analyse et organise des faits vérifiés pour fournir des réponses précises.
À chaque requête, elle consulte en temps réel une base de plus de 300 sources fiables. Parmi elles, on retrouve des médias comme France Info, Le Monde, The Guardian, CNN. Sa base de données inclut aussi des plateformes spécialisées en fact-checking comme Full Fact, FactCheck.org et Snopes.
Une fois l’information trouvée, le chatbot français la synthétise et la restitue sous forme de réponse claire et sourcée. Il partage même un lien vers l’article d’origine si la donnée est déjà vérifiée.
Par rapport aux autres IA conversationnelles, son approche est totalement transparente. Au lieu de compléter sa réponse avec des suppositions, Vera se limite aux faits établis. Si une information n’a pas encore été traitée par une agence de fact-checking, elle l’indique clairement, évitant ainsi toute interprétation erronée.
Vera répond à un large éventail de questions, qu’elles concernent la politique, la santé, le climat ou d’autres sujets de société. Elle aide surtout à déconstruire les rumeurs et les croyances infondées qui circulent sur Internet. Sa force réside dans sa rapidité à analyser les faits et à fournir une réponse fiable, même lorsque le sujet fait encore débat.
Un outil prometteur, mais avec des limites
Toujours en phase de test, Vera montre déjà un fort potentiel. Elle aide à faire le tri entre le vrai et le faux dans le flux constant d’informations qui nous entoure. Sa rapidité et la fiabilité de ses sources en font un outil pratique pour ceux qui veulent vérifier un fait sans perdre de temps. Son fonctionnement via WhatsApp permet une prise en main immédiate. Et le fait qu’elle ne s’appuie que sur des sources vérifiées est un vrai atout.
Cependant, comme toute intelligence artificielle, Vera a aussi ses limites. Son efficacité dépend des bases de données qu’elle consulte. Elle ne peut répondre qu’aux questions déjà traitées par des fact-checkers. Si une information est encore en cours d’analyse ou n’a jamais été vérifiée, elle ne pourra pas apporter de réponse concluante.
Autre point à prendre en compte : Vera repose uniquement sur les médias et plateformes sélectionnés par LaReponse.tech. Certains utilisateurs pourraient remettre en question ces choix, notamment ceux qui préfèrent diversifier leurs sources d’information.
Pour découvrir Vera et l’essayer, rendez-vous sur son site officiel.